Organes: Primitif du foie
Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
Genoscience Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude GNS561-CL-I-Q-0211 : étude de phase 1-2a évaluant la sécurité et la tolérance du GNS561 chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire localement avancé ou métastatique ou un cholangiocarcinome intra-hépatique localement avancé ou métastatique. Le cancer de la vésicule biliaire ou cholangiocarcinome est le cancer le plus fréquent parmi les cancers des voies biliaires, et le 6e cancer digestif en France. Le cholangiocarcinome intra-hépatique est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules qui recouvrent la lumière des voies biliaires intra-hépatiques. C’est une tumeur localisée à l’intérieur du foie et c’est le deuxième type de cancer primitif du foie en termes de fréquence. Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie. Il survient presque toujours sur une maladie préexistante, cirrhose ou hépatopathie chronique virale. Certaines souches du virus de l’hépatite B ou C sont davantage susceptibles de causer un cancer. Le GNS561 provoque la mort des cellules cancéreuses en les privant de zinc, élément essentiel pour leur survie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du GNS561 chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire localement avancé ou métastatique ou un cholangiocarcinome intra-hépatique localement avancé ou métastatique. L’étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la première étape (étape à dose variable), les patients seront répartis en plusieurs groupes selon la dose de GNS561 reçue. Tous les patients recevront du GNS561 3 fois par semaine. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. La dose de GNS561 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer pendant la deuxième partie. Lors de la deuxième étape (étape d’expansion de la dose), tous les patients recevront du GNS561 3 fois par semaine à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 4 semaines après la fin du traitement à l’étude et seront contactés tous les 3 mois pendant 2 ans.

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Incyte MAJ Il y a 4 ans

Étude FIGHT-202 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du pemigatinib chez des patients ayant un cholangiocarcinome avancé/métastatique ou non résécable, précédemment traités, en échec et présentant une translocation FGFR2. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cholangiocarcinome correspond à un cancer des voies biliaires. Il représente près de 3 % des cancers gastro-intestinaux et environ 10 à 15 % des tumeurs malignes hépato-biliaires. Il touche l'épithélium de l'arbre biliaire intra ou extra hépatique c'est à dire le tissu formant l'ensemble des canaux collectant la bile. La cause exacte du cancer des voies biliaires est, à ce jour, encore inconnue par contre des facteurs de risque sont mieux connus. Le cancer ou tumeur provient de mutations de l’ADN au sein des cellules ; ce qui entraînent un développement accru et un accroissement incontrôlé des cellules. Le récepteur du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR), est une famille de récepteurs très présents dans de nombreux types de cellules tumorales. Il joue un rôle clé dans la prolifération cellulaire, la migration et la survie des cellules cancéreuses. Le traitement proposé dépend des symptômes ainsi que de l'état d'avancement du cancer. Il s’agit généralement de la chirurgie et / ou de la chimiothérapie. A un stade plus avancé les thérapies ciblées sont associées à l’arsenal thérapeutique. Le pemigatinib est un inhibiteur du récepteur FGFR 2, ayant une activité anticancéreuse potentielle. Il inhibe, la prolifération des cellules tumorales surexprimant FGFR2. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du pemigatinib chez des patients ayant un cholangiocarcinome avancé/métastatique ou non résécable, précédemment traités, en échec et présentant une translocation FGFR2. Les patients seront répartis en 3 groupes selon le type de mutation du gène FGF/FGFR2. Tous les patients recevront du pemigatinib 1 fois par jour pendant 2 semaines suivi d’une semaine de repos. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour des examens biologiques et radiologiques toutes les 6 semaines puis toutes les 9 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude REGOMUNE : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité et la tolérance du régorafénib en association avec de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs digestives. Les cancers digestifs peuvent se développer sur tout le tube digestif (oesophage, estomac, intestin grêle, côlon-rectum, anus) ainsi que dans d’autres organes comme le foie, le pancréas et les voies biliaires. Avec plus de 42 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France, les cancers du côlon et du rectum sont de loin les plus fréquents parmi les cancers primitifs du tube digestif. Le régorafénib agit en bloquant l’action d’une protéine jouant un rôle dans la communication, le développement, la division et la croissance des cellules, produite en quantités anormalement élevées dans les cellules tumorales. L’avélumab agit en empêchant la liaison des cellules tumorales aux cellules immunitaires. Bloquer cette interaction aide le système à attaquer les tumeurs afin de ralentir ou d’arrêter la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du régorafénib associé à de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs digestives. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape, les patients recevront du régorafénib une fois par jour pendant 3 semaines associé à de l’avélumab toutes les 2 semaines à partir du début de la troisième semaine de la première cure. La dose du régorafénib sera régulièrement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Lors de la deuxième étape, les patients seront répartis en 4 groupes en fonction de la pathologie (cancer colorectal, tumeurs stromales gastro-intestinales, carcinome de l’oesophage ou de l’estomac, cancer des voies biliaires ou carcinome hépatocellulaire). Tous les patients recevront du régorafénib une fois par jour pendant 3 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape associé à de l’avélumab toutes les 2 semaines à partir du début de la troisième semaine de la première cure. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients participant à la première étape seront suivis pendant 28 jours minimum et 1 an maximum. Les patients participant à la deuxième étape seront suivis pendant 1 an.

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